Commémorations du 11 novembre

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Merci aux enfants, aux familles présents ce 11 novembre.

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Nous avons déposé une gerbe et nous avons pu écouter Sarah, Azra et Lucie, les CM2 ont imaginé une lettre écrite par un soldat de la première guerre mondiale. 

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Voici leurs lettres:

 

Le 16/10/1914

À ma famille

Chère famille, vous me manquez beaucoup. Je suis dans des tranchées, je suis tout boueux, j’entends des coups de feu. Je vois aussi: des morts, du sang et plein d’armes explosives. On ne mange pratiquement rien, la fumée nous étouffe. Je n’arrive pas à dormir avec le sol dur comme du béton. Je ressens: de la peur, de la tristesse, de l’hésitation.

En tout cas, J’espère vous revoir, je vous aime à bientôt ou à jamais.

Imaginé par Sarah : De Rufain Romain

 

 

Le 16/10/1914 À ma mère,

Maman, en ce moment je suis dans les tranchées remplies de boue et des rats volant la nourriture les provisions et les rations dont nous raffolons. Je ne peux même pas me laver, je pue les cadavres, la transpiration. J’ai vu les soldats mourir devant moi, même les insectes mangent mieux que nous. Chaque nuit, des obus et des grenades m’empêchent de dormir. J’ai des plaies et blessures de tous ces combats acharnés je ne peux même pas passer une journée sans me battre pour mon pays. Et je dois être fort pour ne pas décevoir quelqu’un, même si ça veut dire y passer. Je dois survivre pour toi maman, pour nous, pour ce pays. Voir mes coéquipiers mourir devant moi, ça me révolte de voir des personnes qui se sont battus pour leurs pays et qui y passent. Je me sens mal d’entendre les batailles, les obus, les avions de chasse au-dessus de nous, les cris.

Je veux juste que cette guerre s’arrête, mais c’est impossible, malheureusement beaucoup d’innocents meurent, pour le pays.

Maman, je n’arrive plus à dormir, une odeur épouvantable parcourt les tranchées, des cris des ordres ,des obus nous empêchent de dormir sans problème, j’ai des insomnies. Je vois des batailles avec mes amis et mes ennemis. J’ai peur, ça me stresse.

Maman, je t’aime, je t’aime beaucoup. J’ai l’impression de souffrir ici, je vis mal. Mais se plaindre serait inutile, j’ai peur, froid , je suis affamé mais je ne peux rien faire juste me battre pour ma patrie. Et j’en suis fier !!!

Imaginée par Azra :Flamme Léon
 

Le 16/10/1914

Maman,

Aujourd’hui je suis en guerre, je suis proche de la mort, mon ouïe est cassé j’entends des mitraillettes et des grenades. Mon ami est mort, aujourd’hui j’ai envie de vous serrer dans mes bras. Je crois que je vais bientôt mourir à chaque fois , chaque jour je crois mourir. Mais je pense à vous. J’espère que vous allez bien moi je ne vais pas bien, je suis malade, je me traine dans la boue pendant la nuit. J’entends toute sorte de bruits, j’entends des tanks la nuit, je n’arrive pas à dormir. Pendant la nuit il y a des rats, des souris, des araignées, toutes sortes d’animaux qui montent sur moi.

Là il me manque une jambe, mon visage est déformé, je n’ai plus de cheveux, il me manque des dents. Si je meurs, je vous garderai à tout jamais dans mon cœur.

J’espère que la guerre est bientôt finie.

Imaginé par Ruben : Gruel Zacharie


 

16/10/25

Chers parents,

Je suis encore en vie, la vie dans les tranchées est très dure : j’entends des coups de balles, beaucoup de mes amis sont morts je sens la charogne des corps, mais je résiste. Je suis recouvert de boue. Mes oreilles n’en peuvent plus , j’ai l’impression qu’à tout moment je peux mourir, la soif m’affaiblit. J’ai très faim, j’ai peur mais tout va bien. Nous trouvons des activités car on s’ennuie, quand il n’ a pas d’offensive mais il faut être discret. La nuit est un enfer : il y a des insectes, des araignées, des cadavres. Il fait très froid en hiver et en été nous avons très chaud. Mes habits ont des trous, en hiver nous nous collons pour nous réchauffer, la nuit nous devons être à nos gardes si quelqu’un arrive nous devons être préparés à l’attaque.

Nous avons beaucoup de piqûre de moustiques en été, nous voyons aussi des chauves-souris passer au-dessus de notre tête. 

Nous entendons les oiseaux et les lapins apeurés à cause des coups de balles. J’ai très peur, la sueur coule sur mon visage, la sueur n’est pas forcément du froid mais de la peur et du stress.

Mes cheveux poussent, ma barbe aussi, j’ai des cils plein de boue à peine je touche quelque chose l’objet est plein de boue.

Mes chers parents je vous aime et je ne vous oublierai jamais et sachez-le je serai toujours là pour défendre mon pays.

 

Imaginé par Lucie : Doye Leonide


 

 

Le 16/10/25 À mes parents

Chers parents,

Cette lettre est pour vous : je suis parti à la guerre, là-bas il n’y a pas du tout de silence, nous entendons des fusils. Nous creusons des tranchées. Nos adversaires sont forts, mais je vous promets je ferai mon maximum. J’aiderai mes coéquipiers, je les écouterai. J’aimerais être avec vous, mais je suis en guerre. Nous ne mangeons rien. Je vois du sang, des morts et du feu. Je penserai à vous. Ne m’oubliez pas s’il vous plaît je reviendrai je vous aime fort.

Imaginé par Orlane : De Rémy Charles